Patrimoine

Le blason

templeuve.AILes armoiries ont été déposées suite à la parution d’un édit du roi Louis XIV en novembre 1696, confiant à d’Hozier, l’établissement d’un armorial général dont le manuscrit, composé de 34 registres, est conservé à la Bibliothèque Nationale. Le droit à payer pour l’enregistrement des armoiries des villes était de 50 livres. Cette opération n’était pas destinée à faire entrer des finances dans les caisses de l’état mais essentiellement à rechercher les faux nobles.

Les armes figurant aux 2ème et 3ème grands quartiers (le cerf passant par l’azur semé de fleurs de lys blanches) sont celles de l’Abbaye d’Anchin. Les religieux d’Anchin dont l’abbaye était située à Pecquencourt percevaient la dîme et entretenait le chœur de l’église paroissiale. Le tableau de Jean Bellegambe représentant le sacre de St Martin, peint au début du XVII siècle, témoigne de la magnificence de l’abbaye. Cette partie d’un triptyque qui surmontait la table d’autel est toujours visible dans le fond de l’église.

Les autres armes représentées aux 1er et 4ème grands quartiers sont celles du cardinal César d’Estrées, évêque-duc de Laon, 42ème abbé d’Anchin et 1er abbé commanditaire, c’est à dire nommé par le roi et non élu par les religieux.

Texte officiel définissant les armoiries :

Ecartelé, au premier et quatrième, contr’écartelé, au 1er et au 4ème, d’argent, fretté de sable, à un chef d’or, chargé de trois merlettes de sable, au 2ème et 3ème, d’or, à un lion d’azur, couronné, lampassé et armé de gueules; au 2ème et 3ème grands quartiers, d’azur, semé de fleurs de lis d’argent, et un cerf de même, brochant sur le tout; et sur le tout des quatre grands quartiers, d’azur, à la lettre T d’or.

Le Château Baratte

Chateau2_grdYves Joseph Baratte, né à Templeuve en 1785, notaire, maire de Templeuve, entreprit la construction  du château de Bellevue en 1853, maintenant connu sous le nom de Château Baratte.
Décédé en 1858, il ne verra pas l’achèvement de cette bâtisse. Elle sera habitée à partir de 1860 par son fils Eugène qui y mènera une vie bourgeoise.

Occupée par les Allemands durant la guerre 1914-1918, Paul Baratte y vécut jusqu’en 1935.
En 1938, Madame Baratte quitte le château, le laissant à la garde de son jardinier.
Les Anglais l’occupent jusqu’en 1940 ; Lors de la débâcle, il sera pillé, ses archives brûlées. Peu après, on y logera des familles sans abri jusqu’en 1950.
Le château, vidé de ses habitants, ouvert à tous vents, se dégrada jusqu’en 1960 où la famille Baratte vendit le château et le parc à la commune.
Château Baratte en l’an 2000
Le parc, riche de ses arbres centenaires, est un vaste espace de jeux pour les enfants et un superbe lieu de promenades pour les adultes.
Le château a été restauré et depuis novembre 2002, il accueille les services administratifs de la Mairie.

Le parc a été repensé …

 

L’église

 

 

La Mairie-centre

 La médiathèque 1ENTRE LES LIGNES

La genèse de la médiathèque :

A l’origine, il y a une envie forte de la municipalité d’élargir son champ de compétence culturelle en offrant un lieu dédié à cette pratique. Mais pas à n’importe quel prix !
En 2015 une enquête est menée sur la commune afin d’identifier les attentes et les besoins des futurs adhérents de la médiathèque.
C’est décidé, la médiathèque sera de type « 3ème lieu » et sera érigée en incluant la création d’espaces accueillants et conviviaux.
Avec pour ambition de favoriser la « Lecture-confort »,  avec une attention particulière pour le jeune public et la petite enfance. L’objectif étant d’accompagner au mieux les premiers pas des petits lecteurs et de leur donner le goût du livre dès les premiers mois de leur vie.
Le choix de son nom est impulsé par la notion de 3ème lieu qui fut la toile de fond de la médiathèque. Un lieu où entre les lignes des livres, nous pouvons y trouver d’autres ressources culturelles comme des CD, des DVD, des partitions, des revues.
« Entre les Lignes » s’inspire également de la voie de chemin de fer Lille-Valenciennes qui se trouve à proximité de la médiathèque qui se veut être un espace où le temps s’arrête.
Lire « Entre les lignes » c’est aussi décoder un texte en comprenant son sens caché… Allusion aussi aux différentes lignes de la vie : ligne droite, rapide, simple mais souvent perturbée par des lignes courbes ou brisées maîtrisées ou non…

La médiathèque « Entre les Lignes » répond à une vive demande et ne cesse d’étoffer ses propositions littéraires, culturelles et de distraction afin d’être constamment en adéquation avec la vie des Templeuvois. Elle ne peut bien fonctionner que grâce à l’investissement des professionnelles et des bénévoles, dans un souci de connaissances et de partage.

Le Moulin de Vertain

Moulin 3290_6

Situé à Templeuve, au cœur de la Pévèle, ce moulin TOUR et PIVOT est unique en France.

L’origine du premier moulin de Templeuve remonte à une époque très ancienne: il est mentionné en 1328 dans les rentes de l’abbaye d’Anchin sous le nom de « Moulin de Vertain ».

En 1616, le Moulin de Vertain est incendié par fait de guerre. Entièrement reconstruit, il cesse de fabriquer de la farine en 1908.  Le dernier meunier s’appelait Jean-Baptiste Houzé.
Durant la guerre  1914-18, il est endommagé par la population qui vient prendre le bois.

caractmoulin_grandSa restauration débute en 1980. Il ne retrouve ses ailes qu’en 1985.

Il est maintenant magnifique et se dresse fièrement pour vous accueillir lors de visites guidées.

Tous les deux ans, Templeuve fête son moulin au mois de Juin. Une grande fête de village est organisée par l’association « Les amis du moulin de Vertain » avec le concours de la municipalité.


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