La Biodiversité

 

biodiversité

Qu’est-ce que la biodiversité ?

Le concept de Biodiversité n’est apparu que dans les 1980, bien que la biodiversité existe depuis la nuit des temps. En 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, est signée la Convention sur la diversité biologique qui reconnait pour la première fois l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité.

La biodiversité désigne :

L’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Elle comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.

La biodiversité répond directement aux besoins primaires de l’Homme, et nous offre des biens irremplaçables et indispensables à notre quotidienElle nous apporte oxygène, nourriture et eau potable et contribue également au développement des activités humaines en fournissant matières premières et énergies, pour la création de médicaments, par exemple. Les milieux naturels et les espèces nous rendent aussi des services inestimables, comme la fertilisation des sols, la pollinisation, l’épuration naturelle de l’eau, l’érosion des sols…

Quelles sont les problématiques aujourd’hui ?

75% des milieux terrestres et 40% des écosystèmes marins sont fortement dégradés : c’est le constat alarmant que partagent les experts internationaux. Un million d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde. Le rythme de disparition est 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction : on parle d’une sixième extinction de masse des espèces. Cette dégradation de la biodiversité est largement la conséquence de nos activités humaines, qui exercent des pressions majeures sur la nature.

Quelles en sont les causes ?

La cause principale de la destruction et la division des écosystèmes est la création des milieux artificiel sur les milieux naturels, tel que la construction de barrages sur les cours d’eau.

Les pollutions de l’air, du sol, de l’eau mais aussi lumineuse et sonore affectent tous les aspects de l’environnement.

La surexploitation des ressources compromet gravement le fonctionnement des écosystèmes et leur renouvellement.

Le changement climatique influe sur les cycles de vie de l’ensemble des êtres vivants. Il impacte également la répartition géographique des espèces et donc la chaîne alimentaire.

Trame bleue, trame verte

La trame Verte et Bleue (TVB), qu’est-ce que c’est ?

Un outil pour maintenir la biodiversité dans nos territoires, en préservant et reconstituant les réseaux d’échanges des milieux naturels pour permettre aux espèces de circuler et d’interagir et ainsi assurer leur cycle de vie, au travers de trois approches :

  • Des zones tampons ;
  • Des corridors écologiques : haies, pâtures, prairies fleuries, cours d’eau, mares…
  • La restauration de la nature en ville.

La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie, de loisirs, l’attractivité résidentielle et touristique et les déplacements doux dans les communes.

Pourquoi ?

Le déclin de la biodiversité, accentué par le contexte de changement climatique, cause la fragmentation des espaces naturels. En France, une espèce sur trois est menacée de disparition.

L’artificialisation des sols, c’est-à-dire, une consommation excessive et mal maitrisée des espaces naturels et agricoles au profit de l’urbanisation et des grandes infrastructures (réseau routier, ferroviaire etc.), n’a fait qu’accroitre l’érosion de la biodiversité. Par conséquent, les espèces ont de plus en plus de mal à trouver des conditions suffisamment favorables pour se reproduire, se nourrir et se déplacer.

Certaines espèces sont particulièrement vulnérables à la fragmentation de leurs milieux de vie, car elles ont une faible capacité de dispersion. Isolées, il n’y a plus d’échanges génétiques possibles entre les populations d’espèces, condamnées à disparaître. Elles sont aussi plus vulnérables à toute modification de leur environnement, puisqu’elles n’ont plus la possibilité de rechercher de nouveaux territoires plus favorables.

La notion de trame est donc indispensable à ce jour pour répondre à ces enjeux. La trame verte pour les milieux terrestres, la trame bleue pour les milieux aquatiques.

Un panel d’outils au service de la protection des espaces naturels, a été mis en place en France, tel que les parcs nationaux, parcs naturels régionaux et naturels marins, les réserves naturelles, réseau Natura 2000…

Focalisées sur la présence d’espèces et d’habitats remarquables ou menacés, ces politiques de préservation sont indispensables, aboutissant cependant, à la création d’îlots de nature préservée dans des territoires toujours plus artificialisés et fragmentés.

La trame verte et bleue complète ces politiques en prenant en compte le fonctionnement écologique des écosystèmes et des espèces dans l’aménagement du territoire et en s’appuyant sur la biodiversité ordinaire.

Dans le cadre de l’aménagement du territoire, la trame verte et bleue est intégrée dans plusieurs documents :

A l’échelle régionale, le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADETT), cartographie ces grands enjeux de préservation et restauration des continuités écologiques.

Les intercommunalités et les communes doivent décliner ces enjeux dans leurs documents de planification (SCOT, PLU(i), PLU, carte communale), outils fixant les orientations et les mesures prévues pour un aménagement durable du territoire.

Ils font partie des actions réalisées dans le cadre du Plan Climat de la Pévèle Carembault car ces arbres permettent de fixer le carbone.

La Communauté de Commune Pévèle Carembault lance chaque année un appel à projets appelé « Trame Verte et Bleue » à destination des communes, afin de proposer des actions de création et de valorisation des corridors écologiques, qu’elle accompagnera techniquement et financièrement.

C’est dans le cadre d’un appel à projets Trame verte, Trame bleue lancé en juin dernier par Pévèle Carembault, via le dispositif « Plantons le décor », qui permet de bénéficier de tarifs préférentiels grâce à des achats groupés, que la commune de Templeuve-en-Pévèle a eu pour projet la création d’un corridors boisés.

En 2020, Templeuve-en-Pévèle a décidé de planter des arbres pour réparer le passage des tempêtes Xynthia et Ciara.

De nombreux ravages de la seconde tempête sur l’étang ont été constatés : entre arbres déracinés, décapités, ou penchant dangereusement, ces dégâts témoignaient de la violence des vents laissant l’étang entièrement dévasté.

S’inscrivant dans l’opération Plantons le Décor, la CCPC a fourni arbres et végétations plantés, au total 200 mètres de haies vives dont des charmes, des églantiers ou encore des houx, ont été réimplantés, ainsi que des saules de différentes espèces et 25 arbres fruitiers pour la création d’un verger.

Ces plantations n’auraient pas eu lieu sans les employés des espaces verts de la commune qui ont réalisé les plantations en une journée et demie.

En ce qui concerne Templeuve-en-Pévèle ?

Le territoire de la commune se situe à proximité de la vallée de la Marque et le marais d’Ennevelin.
Les prescriptions environnementales sont principalement localisées au Nord avec la présence d’une Zone Naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, ZNIEFF de type 1 et d’une ZNIEFF de type 2.

Au cœur de cet espace de marais il existe de nombreuses zones à dominante humide qui sont identifiées dans le cadre du SDAGE Artois Picardie.

De même, les espaces naturels situés à proximité et au sein de la trame bâtie sont importants dans le
cadre de la qualité du cadre de vie et de la valorisation des continuités naturelles du territoire. Sa richesse provient de l’imbrication des éléments forestiers, agricoles, urbains et des cours d’eau.
L’ensemble de ces éléments participe à la constitution d’une véritable trame verte et bleue qui concoure au développement de continuités naturelles telles qu’elles sont inscrites dans le cadre du projet de Schéma Régional de Cohérence Écologique.

Parallèlement, le développement de la Trame Verte et Bleue est décliné à l’échelle communale, notamment, dans son Projet d’aménagement et de Développement durable (PADD).Il consiste à préserver et à connecter les secteurs écologiques et paysagers remarquables comme les zones humides, les paysages agricoles et les ZNIEFF (vallée et marais de la Marque). Ce projet répond à de multiples objectifs : développer les continuités écologiques et servir de support aux liaisons douces et aux activités sportives (randonnées…). Ce lien permet aussi d’intégrer à la réflexion la prise en compte des risques
selon leur nature (débordement, ruissellement, remontée de nappe).

Plan de gestion différenciée

Depuis ce début d’année 2022, l’utilisation des pesticides dans les villes et les villages et pour les habitants est définitivement interdite par la nouvelle réglementation, une belle occasion pour que la Biodiversité se réapproprie notre territoire.

Depuis quelque temps déjà, la commune a développé différentes actions pour favoriser cette biodiversité, les exemples que nous pouvons citer sont le château Baratte ou l’espace socio-culturel, entretenus par du fauchage tardif où la végétation ne cesse de se développer.

Les plantes à fleurs et les graminées accueillent les insectes, qui attirent à leur tour les oiseaux. Pour ces derniers, certaines haies sont moins taillées.

Mais depuis 2021, la mairie s’est associée au Bureau d’études OUVERT (www.pocheco.com) pour repenser la commune comme un corridor de biodiversité. Une première étape de diagnostic des espaces présents sur la commune a été dressée avec un bilan précis des pratiques de gestion. D’ici quelques semaines, nous entamerons les plans d’actions que nous avons décidés avec le Bureau d’étude pour concevoir les espaces et pratiques de demain sans produits phytosanitaires et qui soient entièrement propices à la biodiversité.

Vous pourrez bientôt retrouver des panneaux d’informations concernant les différentes pratiques mises en œuvre par la commune.

Abeilles : Des ruchers communautaires

Qu’est-ce qu’un rucher communautaire ? 
Un projet de rucher communautaire a été mis en place avec l’association Abeille-en-Pévèle, dont l’objectif est de permettre aux nouveaux apiculteurs de posséder leur propre ruche, un projet qui a pour objectif de compléter les ruchers-école, c’est-à-dire une formation qui se déroule dans la commune de Cappelle-en-Pévèle, afin de former les futurs apiculteurs. Non seulement ces nouvelles ruches communautaires permettront de réimplanter des abeilles dans notre biodiversité, mais elles permettront aussi de contribuer aux développements des nouveaux apiculteurs.

Quel est leur objectif ? 

Les abeilles jouent un rôle important et indispensable dans la biodiversité, notamment dans la reproduction des plantes (80% de la reproduction des espèces végétales). Nombreuses sont les problématiques aujourd’hui. Depuis une vingtaine d’années, les colonies d’abeilles disparaissent peu à peu, voire dans certaines zones disparaissent totalement. En France, 30% des colonies disparaîtraient chaque année, de plus, en 10 ans 15 000 apiculteurs auraient cessé leur activité. Ces disparations ont de très lourdes conséquences sur notre environnement, et pour l’être humain.

Le rucher communautaire est tout d’abord un lieu de rassemblement et d’échange où l’on partage de nouvelles pratiques et habitudes pour préparer son jardin. Ils permettent aussi de modifier le fauchage tardif et donc d’impacter la biodiversité en créant des refuges pour les insectes.
Les ruchers ont un apport puissant sur la pollinisation puisqu’ils apportent 40 000 à 50 000 nouvelles abeilles, un moyen de sauvegarder ces petits insectes. Ces ruchers sont évidemment mis en place de manière réfléchie, l’objectif n’étant pas d’envahir les abeilles sauvages avec les abeilles domestiques, mais de trouver un juste milieu.

Les citoyens se trouvant à côté d’un rucher communautaire estiment que leur production d’arbres fruitiers a augmenté de 20%.

En accord avec Abeilles-en-Pévèle, le département du Nord et la mairie de Templeuve-en-Pévèle ont décidé de leur attribuer chacun des terrains pour que l’association puisse installer leur rucher communautaire. C’est sur l’étang d’Huquinville que la commune a décidé d’implanter les ruches, la première y a été posée début septembre. Il est nécessaire de ne poser que quelques ruches au départ.

Aujourd’hui, on compte une dizaine de ruchers communautaires sur le territoire, qui pourrait d’ici quelques années encore évoluer dans d’autres territoires.

La Forêt Miyawaki

Le département du Nord est classé 2e département le moins boisé de France, avec une superficie forestière qui recouvre seulement 7.7% de la surface totale de son territoire.

La commune de Templeuve-en-Pévèle a répondu à un appel à projet et a décidé de mettre en œuvre la plantation d’une forêt Miyawaki, en partenariat avec les écoles de la commune.

Qu’est-ce qu’une forêt Miyawaki ?

La forêt Miyawaki a été inventée par Akira Miyawaki, célèbre botaniste japonais, également expert en biologie végétale et professeur à l’université nationale de Yokohama.

La méthode consiste à sélectionner les variétés de plantes indigènes d’une région, c’est-à-dire des plantes qui ont toujours ou presque été présentes sur le territoire, qui sont ensuite replantées sur des terrains spécialement préparés. Elle reproduit ensuite le modèle de fonctionnement d’une forêt naturelle et primitive, mais beaucoup plus dense, en moyenne elle l’est 30 fois plus qu’une forêt classique, et plus riche en biodiversité. Cette plantation permettra à de nombreux petits animaux de trouver refuge plus aisément. Elle permet aussi de créer des espaces qui ne nécessitent aucun entretien, ni produit chimique, ni fertilisant, de ce fait, c’est l’écosystème qui reprend le dessus et se gère de lui-même.

L’objectif de la commune ? 

L’objectif n’était pas seulement environnemental, c’est aussi, une façon ludique et pédagogique, pour les enfants, d’apprendre à développer une conscience écologique et environnementale, en adoptant une attitude responsable de protection du vivant. Cette expérience leur fait connaître le développement d’un arbre, identifier et faire la différence entre un animal et un végétal, de se connecter directement avec la nature en franchissant leur peur des insectes par exemple. De plus, cela leur permet d’aborder les notions d’entraide et de collectif tout en développant leur esprit de coopération et des interactions, mais aussi de susciter chez eux l’envie d’agir concrètement pour leur planète et l’occasion de le faire à leur échelle.

La création de la forêt Miyawaki : 

Cette action a duré une semaine, du lundi 22 mars au samedi 27 mars 2021.

Lundi et mardi se sont organisées des animations pédagogiques dans les 3 écoles templeuvoises, au total 10 classes ont été sélectionnées dans les niveaux les plus hauts pour participer à cette opération.

Un atelier d’1h30 a été proposé sur le thème de l’arbre suivant le cheminement suivant :

- Comment poussent les arbres et de quoi ont-ils besoin ?

- Qu’est-ce qu’une forêt ? l’importance de la diversité, du vivre ensemble et de la collaboration entre les espèces.

- Les bénéfices des arbres et de la forêt notamment sur les cycles de l’eau et de l’air.

- Pourquoi la forêt est-elle en danger et que pouvons-nous faire à notre niveau ?

Afin que les élèves s’immergent intégralement dans ce thème, un voyage au niveau de la forêt sous forme de médiation contée a été réalisé, permettant à l’enfant de se projeter et de se plonger au cœur de la forêt à travers des jeux participatifs et collaboratifs.
Le jeudi 25 et le vendredi 26 ont eu lieu la journée de plantation des arbres avec les élèves, puis le samedi 27 les citoyens, adultes et enfants, ont continué à planter et à pailler le terrain. Lors de ces journées, les enfants ont pu choisir parmi une vingtaine d’essences d’arbres qu’ils souhaitaient planter (chêne, hêtre, houx, aubépine). Une fois choisies et plantées un descriptif a été disposé au pied de chaque essence.

Afin de créer une circulaire entre les générations, les parents ont été invités le samedi à se joindre au chantier de plantation.

 

Le Parc d’Anchin

Le Parc d’Anchin offre un nouveau lieu de vie en plein cœur de la commune. Il dispose d’1,3 hectares d’espace aménagé, où vous pouvez trouver : tipis en bois, chemin de promenade, plan d’eau, jeux pour enfants, parcours de gym, zones ombragées et bancs, une véritable opportunité pour les habitants et pour la ville.

Ce parc servira aussi de lieu de promenade pour la future résidence pour personnes âgées et pour l’école adjacente, et servira pour les futurs événements, les cours de gym, ou encore les associations.

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