Développement durable

Sommaire

  • La Transition Energétique
  • La Biodiversité
  • Les Déchets
  • L’Alimentation
  • La Mobilité
  • Citoyenneté : comment participer à la transition ?
  • Evénements éco-responsables

 

La Transition Energétique

transition ener

 

La transition énergétique désigne :

 

L’ensemble des transformations du système de production, de distribution et de consommation d’énergie effectuées sur un territoire dans le but de le rendre plus écologique.

 

C’est en 1980, que le concept de transition énergétique est apparu, d’abord, en Allemagne et en Autriche, sous la forme d’un livre blanc, suivi d’un 1er congrès sur le sujet à Berlin.
Ce passage progressif des énergies carbonées, polluantes ou à risque aux énergies propres, renouvelables et sans danger (solaire, éolienne, géothermique, hydraulique et marémotrice), répond à une série d’enjeux :

 

  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
  • Sécurisation des systèmes énergétiques (à terme, abandon du nucléaire) ;
  • Décentralisation et réaménagement des infrastructures, avec une meilleure répartition d’emplois non délocalisables ;
  • Diminution de la consommation (efficience énergétique) ;
  • Réduction des inégalités de l’accès à l’énergie et progrès de l’indépendance énergétique ;
  • Protection de la santé des populations.

 

En août 2015, est promulgué, en France, la LOI N°2015-992 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, qui fixe les objectifs à atteindre, visant à développer un nouveau modèle énergétique et à permettre à la France de contribuer plus efficacement à la lutte contre le changement climatique.

 

Elle définit la transition énergétique comme :

 

Un mode de développement économique respectueux de l’environnement, à la fois sobre et efficace en énergie et en consommation de ressources et de carbone, socialement inclusif, soutenant le potentiel d’innovation et garant de la compétitivité des entreprises.

 

Ce texte, met l’accent sur le renforcement de l’indépendance énergétique, la préservation de la santé publique, la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique.
Elle comporte 8 grands objectifs à atteindre :

  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre, en les divisant par 4 d’ici 2050
  • Réduire la consommation énergétique, divisée par 2 d’ici 2050
  • Réduire la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles 
  • Augmenter la part des énergies renouvelables dans notre consommation énergétique
  • Porter la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025 (cet objectif a depuis été modifié)
  • Améliorer les performances énergétiques des bâtiments
  • Lutter contre la précarité énergétique et affirmer un droit à l’accès de tous à l’énergie sans coût excessif au regard des ressources des ménages ;
  • Réduire notre production de déchets

La Biodiversité

biodiversité

Qu’est-ce que la biodiversité ?

Le concept de Biodiversité n’est apparu que dans les 1980, bien que la biodiversité existe depuis la nuit des temps. En 1992, lors du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro, est signée la Convention sur la diversité biologique qui reconnait pour la première fois l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité.

La biodiversité désigne :

L’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Elle comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.

La biodiversité répond directement aux besoins primaires de l’Homme, et nous offre des biens irremplaçables et indispensables à notre quotidien. Elle nous apporte oxygène, nourriture et eau potable et contribue également au développement des activités humaines en fournissant matières premières et énergies, pour la création de médicaments, par exemple. Les milieux naturels et les espèces nous rendent aussi des services inestimables, comme la fertilisation des sols, la pollinisation, l’épuration naturelle de l’eau, l’érosion des sols…

Quelles sont les problématiques aujourd’hui ?

75% des milieux terrestres et 40% des écosystèmes marins sont fortement dégradés : c’est le constat alarmant que partagent les experts internationaux. Un million d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde. Le rythme de disparition est 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction : on parle d’une sixième extinction de masse des espèces. Cette dégradation de la biodiversité est largement la conséquence de nos activités humaines, qui exercent des pressions majeures sur la nature.

Quelles en sont les causes ?

La cause principale de la destruction et la division des écosystèmes est la création des milieux artificiel sur les milieux naturels, tel que la construction de barrages sur les cours d’eau.

Les pollutions de l’air, du sol, de l’eau mais aussi lumineuse et sonore affectent tous les aspects de l’environnement.

La surexploitation des ressources compromet gravement le fonctionnement des écosystèmes et leur renouvellement.

Le changement climatique influe sur les cycles de vie de l’ensemble des êtres vivants. Il impacte également la répartition géographique des espèces et donc la chaîne alimentaire.

 

Trame bleue, trame verte

La trame Verte et Bleue (TVB), qu’est-ce que c’est ?

Un outil pour maintenir la biodiversité dans nos territoires, en préservant et reconstituant les réseaux d’échanges des milieux naturels pour permettre aux espèces de circuler et d’interagir et ainsi assurer leur cycle de vie, au travers de trois approches :

  • Des zones tampons ;
  • Des corridors écologiques : haies, pâtures, prairies fleuries, cours d’eau, mares…
  • La restauration de la nature en ville.

La trame verte et bleue porte l’ambition d’inscrire la préservation de la biodiversité dans les décisions d’aménagement du territoire, contribuant à l’amélioration du cadre de vie, de loisirs, l’attractivité résidentielle et touristique et les déplacements doux dans les communes.

Pourquoi ?

Le déclin de la biodiversité, accentué par le contexte de changement climatique, cause la fragmentation des espaces naturels. En France, une espèce sur trois est menacée de disparition.

L’artificialisation des sols, c’est-à-dire, une consommation excessive et mal maitrisée des espaces naturels et agricoles au profit de l’urbanisation et des grandes infrastructures (réseau routier, ferroviaire etc.), n’a fait qu’accroitre l’érosion de la biodiversité. Par conséquent, les espèces ont de plus en plus de mal à trouver des conditions suffisamment favorables pour se reproduire, se nourrir et se déplacer.

Certaines espèces sont particulièrement vulnérables à la fragmentation de leurs milieux de vie, car elles ont une faible capacité de dispersion. Isolées, il n’y a plus d’échanges génétiques possibles entre les populations d’espèces, condamnées à disparaître. Elles sont aussi plus vulnérables à toute modification de leur environnement, puisqu’elles n’ont plus la possibilité de rechercher de nouveaux territoires plus favorables.

La notion de trame est donc indispensable à ce jour pour répondre à ces enjeux. La trame verte pour les milieux terrestres, la trame bleue pour les milieux aquatiques.

Un panel d’outils au service de la protection des espaces naturels, a été mis en place en France, tel que les parcs nationaux, parcs naturels régionaux et naturels marins, les réserves naturelles, réseau Natura 2000…

Focalisées sur la présence d’espèces et d’habitats remarquables ou menacés, ces politiques de préservation sont indispensables, aboutissant cependant, à la création d’îlots de nature préservée dans des territoires toujours plus artificialisés et fragmentés.

La trame verte et bleue complète ces politiques en prenant en compte le fonctionnement écologique des écosystèmes et des espèces dans l’aménagement du territoire et en s’appuyant sur la biodiversité ordinaire.

Dans le cadre de l’aménagement du territoire, la trame verte et bleue est intégrée dans plusieurs documents :

A l’échelle régionale, le Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADETT), cartographie ces grands enjeux de préservation et restauration des continuités écologiques.

Les intercommunalités et les communes doivent décliner ces enjeux dans leurs documents de planification (SCOT, PLU(i), PLU, carte communale), outils fixant les orientations et les mesures prévues pour un aménagement durable du territoire.

Ils font partie des actions réalisées dans le cadre du Plan Climat de la Pévèle Carembault car ces arbres permettent de fixer le carbone.

La Communauté de Commune Pévèle Carembault lance chaque année un appel à projets appelé « Trame Verte et Bleue » à destination des communes, afin de proposer des actions de création et de valorisation des corridors écologiques, qu’elle accompagnera techniquement et financièrement.

C’est dans le cadre d’un appel à projets Trame verte, Trame bleue lancé en juin dernier par Pévèle Carembault, via le dispositif « Plantons le décor », qui permet de bénéficier de tarifs préférentiels grâce à des achats groupés, que la commune de Templeuve-en-Pévèle a eu pour projet la création d’un corridors boisés.

En 2020, Templeuve-en-Pévèle a décidé de planter des arbres pour réparer le passage des tempêtes Xynthia et Ciara.

De nombreux ravages de la seconde tempête sur l’étang ont été constatés : entre arbres déracinés, décapités, ou penchant dangereusement, ces dégâts témoignaient de la violence des vents laissant l’étang entièrement dévasté.

S’inscrivant dans l’opération Plantons le Décor, la CCPC a fourni arbres et végétations plantés, au total 200 mètres de haies vives dont des charmes, des églantiers ou encore des houx, ont été réimplantés, ainsi que des saules de différentes espèces et 25 arbres fruitiers pour la création d’un verger.

Ces plantations n’auraient pas eu lieu sans les employés des espaces verts de la commune qui ont réalisé les plantations en une journée et demie.

En ce qui concerne Templeuve-en-Pévèle ?

Le territoire de la commune se situe à proximité de la vallée de la Marque et le marais d’Ennevelin.
Les prescriptions environnementales sont principalement localisées au Nord avec la présence d’une Zone Naturelle d’intérêt écologique faunistique et floristique, ZNIEFF de type 1 et d’une ZNIEFF de type 2.

Au cœur de cet espace de marais il existe de nombreuses zones à dominante humide qui sont identifiées dans le cadre du SDAGE Artois Picardie.

De même, les espaces naturels situés à proximité et au sein de la trame bâtie sont importants dans le
cadre de la qualité du cadre de vie et de la valorisation des continuités naturelles du territoire. Sa richesse provient de l’imbrication des éléments forestiers, agricoles, urbains et des cours d’eau.
L’ensemble de ces éléments participe à la constitution d’une véritable trame verte et bleue qui concoure au développement de continuités naturelles telles qu’elles sont inscrites dans le cadre du projet de Schéma Régional de Cohérence Écologique.

Parallèlement, le développement de la Trame Verte et Bleue est décliné à l’échelle communale, notamment, dans son Projet d’aménagement et de Développement durable (PADD).Il consiste à préserver et à connecter les secteurs écologiques et paysagers remarquables comme les zones humides, les paysages agricoles et les ZNIEFF (vallée et marais de la Marque). Ce projet répond à de multiples objectifs : développer les continuités écologiques et servir de support aux liaisons douces et aux activités sportives (randonnées…). Ce lien permet aussi d’intégrer à la réflexion la prise en compte des risques
selon leur nature (débordement, ruissellement, remontée de nappe).

Plan de gestion différenciée

Depuis ce début d’année 2022, l’utilisation des pesticides dans les villes et les villages et pour les habitants est définitivement interdite par la nouvelle réglementation, une belle occasion pour que la Biodiversité se réapproprie notre territoire.

Depuis quelque temps déjà, la commune a développé différentes actions pour favoriser cette biodiversité, les exemples que nous pouvons citer sont le château Baratte ou l’espace socio-culturel, entretenus par du fauchage tardif où la végétation ne cesse de se développer.

Les plantes à fleurs et les graminées accueillent les insectes, qui attirent à leur tour les oiseaux. Pour ces derniers, certaines haies sont moins taillées.

Mais depuis 2021, la mairie s’est associée au Bureau d’études OUVERT (www.pocheco.com) pour repenser la commune comme un corridor de biodiversité. Une première étape de diagnostic des espaces présents sur la commune a été dressée avec un bilan précis des pratiques de gestion. D’ici quelques semaines, nous entamerons les plans d’actions que nous avons décidés avec le Bureau d’étude pour concevoir les espaces et pratiques de demain sans produits phytosanitaires et qui soient entièrement propices à la biodiversité.

Vous pourrez bientôt retrouver des panneaux d’informations concernant les différentes pratiques mises en œuvre par la commune.

 

Abeilles : Des ruchers communautaires

Qu’est-ce qu’un rucher communautaire ? 
Un projet de rucher communautaire a été mis en place avec l’association Abeille-en-Pévèle, dont l’objectif est de permettre aux nouveaux apiculteurs de posséder leur propre ruche, un projet qui a pour objectif de compléter les ruchers-école, c’est-à-dire une formation qui se déroule dans la commune de Cappelle-en-Pévèle, afin de former les futurs apiculteurs. Non seulement ces nouvelles ruches communautaires permettront de réimplanter des abeilles dans notre biodiversité, mais elles permettront aussi de contribuer aux développements des nouveaux apiculteurs.

Quel est leur objectif ? 

Les abeilles jouent un rôle important et indispensable dans la biodiversité, notamment dans la reproduction des plantes (80% de la reproduction des espèces végétales). Nombreuses sont les problématiques aujourd’hui. Depuis une vingtaine d’années, les colonies d’abeilles disparaissent peu à peu, voire dans certaines zones disparaissent totalement. En France, 30% des colonies disparaîtraient chaque année, de plus, en 10 ans 15 000 apiculteurs auraient cessé leur activité. Ces disparations ont de très lourdes conséquences sur notre environnement, et pour l’être humain.

Le rucher communautaire est tout d’abord un lieu de rassemblement et d’échange où l’on partage de nouvelles pratiques et habitudes pour préparer son jardin. Ils permettent aussi de modifier le fauchage tardif et donc d’impacter la biodiversité en créant des refuges pour les insectes.
Les ruchers ont un apport puissant sur la pollinisation puisqu’ils apportent 40 000 à 50 000 nouvelles abeilles, un moyen de sauvegarder ces petits insectes. Ces ruchers sont évidemment mis en place de manière réfléchie, l’objectif n’étant pas d’envahir les abeilles sauvages avec les abeilles domestiques, mais de trouver un juste milieu.

Les citoyens se trouvant à côté d’un rucher communautaire estiment que leur production d’arbres fruitiers a augmenté de 20%.

En accord avec Abeilles-en-Pévèle, le département du Nord et la mairie de Templeuve-en-Pévèle ont décidé de leur attribuer chacun des terrains pour que l’association puisse installer leur rucher communautaire. C’est sur l’étang d’Huquinville que la commune a décidé d’implanter les ruches, la première y a été posée début septembre. Il est nécessaire de ne poser que quelques ruches au départ.

Aujourd’hui, on compte une dizaine de ruchers communautaires sur le territoire, qui pourrait d’ici quelques années encore évoluer dans d’autres territoires.

La Forêt Miyawaki

Le département du Nord est classé 2e département le moins boisé de France, avec une superficie forestière qui recouvre seulement 7.7% de la surface totale de son territoire.

La commune de Templeuve-en-Pévèle a répondu à un appel à projet et a décidé de mettre en œuvre la plantation d’une forêt Miyawaki, en partenariat avec les écoles de la commune.

Qu’est-ce qu’une forêt Miyawaki ?

La forêt Miyawaki a été inventée par Akira Miyawaki, célèbre botaniste japonais, également expert en biologie végétale et professeur à l’université nationale de Yokohama.

La méthode consiste à sélectionner les variétés de plantes indigènes d’une région, c’est-à-dire des plantes qui ont toujours ou presque été présentes sur le territoire, qui sont ensuite replantées sur des terrains spécialement préparés. Elle reproduit ensuite le modèle de fonctionnement d’une forêt naturelle et primitive, mais beaucoup plus dense, en moyenne elle l’est 30 fois plus qu’une forêt classique, et plus riche en biodiversité. Cette plantation permettra à de nombreux petits animaux de trouver refuge plus aisément. Elle permet aussi de créer des espaces qui ne nécessitent aucun entretien, ni produit chimique, ni fertilisant, de ce fait, c’est l’écosystème qui reprend le dessus et se gère de lui-même.

L’objectif de la commune ? 

L’objectif n’était pas seulement environnemental, c’est aussi, une façon ludique et pédagogique, pour les enfants, d’apprendre à développer une conscience écologique et environnementale, en adoptant une attitude responsable de protection du vivant. Cette expérience leur fait connaître le développement d’un arbre, identifier et faire la différence entre un animal et un végétal, de se connecter directement avec la nature en franchissant leur peur des insectes par exemple. De plus, cela leur permet d’aborder les notions d’entraide et de collectif tout en développant leur esprit de coopération et des interactions, mais aussi de susciter chez eux l’envie d’agir concrètement pour leur planète et l’occasion de le faire à leur échelle.

La création de la forêt Miyawaki : 

Cette action a duré une semaine, du lundi 22 mars au samedi 27 mars 2021.

Lundi et mardi se sont organisées des animations pédagogiques dans les 3 écoles templeuvoises, au total 10 classes ont été sélectionnées dans les niveaux les plus hauts pour participer à cette opération.

Un atelier d’1h30 a été proposé sur le thème de l’arbre suivant le cheminement suivant :

- Comment poussent les arbres et de quoi ont-ils besoin ?

- Qu’est-ce qu’une forêt ? l’importance de la diversité, du vivre ensemble et de la collaboration entre les espèces.

- Les bénéfices des arbres et de la forêt notamment sur les cycles de l’eau et de l’air.

- Pourquoi la forêt est-elle en danger et que pouvons-nous faire à notre niveau ?

 

Afin que les élèves s’immergent intégralement dans ce thème, un voyage au niveau de la forêt sous forme de médiation contée a été réalisé, permettant à l’enfant de se projeter et de se plonger au cœur de la forêt à travers des jeux participatifs et collaboratifs.
Le jeudi 25 et le vendredi 26 ont eu lieu la journée de plantation des arbres avec les élèves, puis le samedi 27 les citoyens, adultes et enfants, ont continué à planter et à pailler le terrain. Lors de ces journées, les enfants ont pu choisir parmi une vingtaine d’essences d’arbres qu’ils souhaitaient planter (chêne, hêtre, houx, aubépine). Une fois choisies et plantées un descriptif a été disposé au pied de chaque essence.

Afin de créer une circulaire entre les générations, les parents ont été invités le samedi à se joindre au chantier de plantation.

Le Parc d’Anchin

Le Parc d’Anchin offre un nouveau lieu de vie en plein cœur de la commune. Il dispose d’1,3 hectares d’espace aménagé, où vous pouvez trouver : tipis en bois, chemin de promenade, plan d’eau, jeux pour enfants, parcours de gym, zones ombragées et bancs, une véritable opportunité pour les habitants et pour la ville.

Ce parc servira aussi de lieu de promenade pour la future résidence pour personnes âgées et pour l’école adjacente, et servira pour les futurs événements, les cours de gym, ou encore les associations.

 

Les Déchets

les déchets

Qu’est-ce qu’un déchet ?

Est un déchet tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit… que son détenteur destine à l’abandon.

Un déchet est donc tout ce qui ne nous est plus utile et que nous décidons de jeter.

Pour mieux les traiter, on les classe en catégories en fonction de leur nature, de leur provenance ou encore de leur caractère plus ou moins toxique.

Quels sont ces catégories ?

- Les déchets ménagers : ceux que nous produisons dans notre quotidien : restes de repas, emballages, verres, paires de baskets usées, papiers, etc. ; bien que certains ne puissent pas être jetés dans la poubelle mais dans une déchetterie ils restent toutefois des déchets : électroménagers, vélo, ordinateurs, meubles….

- Les déchets verts : déchets de jardin : pelouse, feuilles, fleurs, plantes, résidus d’élagage, épluchures de légume…

- Les déchets industriels ou d’entreprises non dangereux : qui restent finalement les mêmes que les déchets ménagers

- les déchets d’entreprises ou industriels toxiques :  solvants, vernis, colles, goudrons, huiles, déchets d’équipements électriques et électroniques…

- les déchets de soins des particuliers, laboratoires ou hôpitaux : seringues, pansements, matériel de soins….

- les déchets inertes : les gravats de démolition des entreprises de construction ou de travaux publics : briques, blocs de béton, parpaings, terre, carrelage, tuiles, vitrage…

- les déchets agricoles : proviennent des élevages ou des cultures et sont traités par des centres spécialisés : purins, fumiers, films de paillage, huiles usagées…

Gaspillage alimentaire :

Au total, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées chaque année en France, soit 150 kg par an et par habitant selon l’Ademe.

Parmi les ordures résiduelles produites par les ménages, on comptabilise encore 29 kg par an par habitant de gaspillage alimentaire (qui font partie des 85 kg par an par habitant de biodéchets à sortir de cette poubelle résiduelle).

Les déchets : Quelques gestes du quotidien

  • J’utilise des ampoules basses consommations
  • Encourager la vente en vrac
  • Je consomme de l’eau du robinet
  • Je composte quand cela est possible ou je trouve un composteur à côté de chez moi
  • Essayer d’acheter les quantités justes au supermarché : dresser une liste de courses pour la semaine.
  • Donner ou vendre au lieu de jeter
  • Privilégier l’achat d’objets d’occasion ou reconditionnés, la location de matériel
  • Eviter le fastfashion et privilégier la slowfashion
  • Faire réparer ses électroménagers, si c’est possible, dans des repairs-café
  • Rapporter ses médicaments à la pharmacie
  • Regarder des recettes anti-gaspi

L’Alimentation

alimentation

En France, les terres agricoles occupent plus de la moitié du territoire et produisent la majeure partie des aliments que nous consommons. Elles contribuent à préserver les paysages et la biodiversité, permettent de stocker du carbone et de recycler des déchets organiques (utilisés comme engrais dans les champs).

Mais notre alimentation a aussi des impacts sur l’environnement. Pour produire les aliments, les transformer, les transporter et les stocker, nous utilisons de l’eau, de l’énergie et nous générons parfois des pollutions.

Nous mangeons plus « riche » qu’il y a 50 ans

Plus diversifiée, notre alimentation contient aussi plus de graisses, de sucres et de protéines animales.

Nous consommons de plus en plus de produits transformés 

Nous cuisinons moins, au profit de produits plus faciles à consommer, en conserves, réfrigérés ou congelés.

Nous achetons de tout en toutes saisons 

Rien d’étonnant aujourd’hui à retrouver les mêmes fruits et légumes sur les étals, quelle que soit la saison. Mais pour cela, il faut cultiver des produits sous serres chauffées – c’est 10 à 20 fois plus de gaz à effet de serre qu’une culture en plein champ – ou encore les faire venir de loin, parfois en avion notamment.

 

L’alimentation durable ?

 

L’alimentation durable est « l’ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir la population mondiale en quantité suffisante et de manière qualitative, dans le respect de l’environnement. »

En France, un quart des émissions de gaz à effet de serre (GES) est due à notre alimentation. Notre régime alimentaire a donc autant d’impact sur l’environnement que les transports ou le logement.

 

L’alimentation durable prône l’agriculture durable et/ou raisonnée afin de préserver les écosystèmes et la biodiversité.

C’est également privilégier des aliments produits localement et de saison, peu voire pas transformés et emballés de façon minimale et de façon écoresponsable.

C’est aussi une alimentation qui provient du commerce équitable, et rémunère à leur juste valeur tous les acteurs de la chaîne alimentaire, de l’agriculteur au distributeur, tout en restant accessible financièrement pour les clients.

Enfin, l’alimentation durable se veut savoureuse tout en étant bonne pour la santé, apportant ainsi tous les nutriments dont le corps a besoin tout en limitant les apports excessifs de gras, de sucre et de sel.

 

Alimentation durable : les gestes quotidiens

  • Privilégier fruits et légumes locaux, en favorisant les circuits courts
  • Etablir une liste avant d’aller faire ses courses
  • Diminuer sa consommation de viande rouge
  • Acheter le plus possible des aliments bruts, non transformés
  • Acheter des poissons, fruits de mer et crustacés issus de la pêche durable
  • Eviter les aliments suremballés
  • Limiter le gaspillage alimentaire
  • Privilégier le bio, quand cela est possible

Qu’est-ce que l’agriculture durable ?
L’agriculture intensive pratiquée depuis les années 60 dans le monde a d’énormes rendements mais épuise les sols et pollue l’environnement. Cette méthode de production requiert d’importantes quantités d’eau, de pesticides et de fertilisants qui impactent fortement notre Terre mais aussi notre santé.

Au contraire, l’agriculture durable est le retour aux pratiques ancestrales, qui préservaient les ressources, recyclaient les déchets et protégeaient les semences. Ainsi, l’agriculture durable est une agriculture qui utilise en priorité les ressources naturelles telles que l’eau, recycle les déchets végétaux et animaux pour fertiliser les terres et ainsi améliorer la qualité des sols et utilise les déchets verts comme biomasse pour créer de l’énergie.

L’agriculture durable vise également à limiter les émissions de gaz à effet de serre en favorisant les circuits courts et préserve les sols en diminuant l’utilisation d’engrais et de pesticides. Là où l’agriculture intensive va détruire la faune et la flore environnante, l’agriculture durable maintient les pollinisateurs naturels et les prédateurs pour favoriser la biodiversité (car la nature est bien faite après tout !).

L’agriculture durable rime également avec bien-être, qu’il s’agisse de celui des animaux comme des êtres humains qui travaillent dans ces exploitations. Enfin, l’alimentation durable est synonyme de traçabilité des produits pour garantir la sécurité alimentaire.

L’alimentation dans les écoles

Des repas bios, locaux et issus de circuits courts

La municipalité de Templeuve-en-Pévèle a privilégié la qualité de l’alimentation des élèves parce qu’une alimentation équilibrée et saine contribue à leur offrir de bonnes conditions d’apprentissage, nous avons donc, en lien avec notre prestataire titulaire du marché « Dupont Restauration », mis en place des menus contenant près de 35 % d’aliments bio.

Les élèves bénéficient d’une composante bio par repas, un repas bio par semaine et un repas sans viande par semaine. Aujourd’hui, nos objectifs sont de renforcer ces dispositifs et de proposer des repas entièrement locaux, 100% circuits courts.

Ce n’est pas tout, tout au long de l’année, des animations et des repas à thème sont organisés, toujours dans l’objectif de faire découvrir une alimentation saine et équilibrée.

 

La mobilité

mobilité

Les mobilités sont au cœur de notre société. Dû au fait de la continuelle augmentation de nos déplacements, qu’ils soient de biens, de personnes ou d’informations, la mobilité s’est généralisée. Aujourd’hui, l’utilisation des transports a fortement accentué la création d’infrastructures, et la voiture, l’un des principaux modes de déplacements, a intensifié la périurbanisation. Cependant, tous ces aménagements n’ont pas eu que des effets positifs dans notre quotidien, cela a engendré d’importants problèmes pour notre environnement et pour notre santé.

 

Les politiques publiques s’orientent de plus en plus vers l’utilisation des mobilités douces, du fait de son utilisation en énergie moindre ou inexistante, comme le vélo, avec la création de voies vertes ou de pistes cyclables en espérant réduire la place de l’automobile, notamment pour les déplacements de courtes distances. Les mobilités alternatives, tel que le covoiturage, sont aussi favorisées afin de réduire l’autosolisme (le fait de prendre sa voiture seul).

 

Grace à l’innovation, d’autres modes de déplacements apparaissent, la mobilité́ devient donc multimodale. Toutefois, les villes actuelles, ne permettent pas d’offrir des conditions équitables aux différents modes de transports, (voies cyclables, bus, etc.). Les liens entre urbanisme et mobilité́ sont essentiels, à l’heure de la transition écologique, l’objectif du développement des villes durables porté par des politiques publiques est un défi majeur dans nos villes.

 

La mobilité à Templeuve-en-Pévèle

La commune fait partie du Schéma cyclable de Pévèle Carembault, qui comprend 3 axes d’évolution :
- Favoriser la pratique quotidienne du vélo comme moyen de déplacement
- Permettre l’accès aux grands sites de nature et de loisirs
- Construire un schéma d’ensemble cohérent et continu, présentant des principes de liaisons

Des aménagements vont donc être mis en œuvre par la CCPC et le Département sur certaines voies routières notamment avec la création de Chaucidou, c’est-à-dire des voies centrales bidirectionnelles qui permettent la circulation des cyclistes sur les bandes cyclables aux extrémités.

chaucidou

Des aménagements ont déjà pu être mis en place dans la commune, notamment avec la création de stationnement vélo sous abri fermé aux abords de la gare et du pôle d’échange, accessible sur abonnement. De plus, Templeuve-en-Pévèle a créé des zones 30km/h afin de sécuriser les routes templeuvoises. Un projet de mobilité est en cours de préparation en partenariat avec un Bureau d’étude afin d’adapter au mieux notre commune aux nouvelles mobilités.

Pour plus de renseignements, n’hésitez à pas à regarder le site https://www.pevelecarembault.fr

 

 Covoiturage

Aujourd’hui, 84 % des habitants de la Communauté de communes Pévèle Carembault se rendent quotidiennement dans l’agglomération lilloise, soit 21 000 déplacements par jour.
La commune de Templeuve dispose de plusieurs aires de covoiturage :

Située entre les communes de Cappelle-en-Pévèle et de Templeuve-en-Pévèle, l’aire de covoiturage la « Croisette », développée par le projet PEVMEL, compte 22 places de parking dont une place pour personnes à mobilité réduite, d’un abri à vélo et d’arceaux et d’un quai de ramassage.
Proche de l’A23 et de l’A1 en direction de la métropole Lilloise, cette aire de covoiturage vous permettra de continuer vos déplacements domicile-travail tout en utilisant un moyen alternatif plus avantageux financièrement et écologiquement !

Les Etablissements Leclerc ont aussi mis à disposition une aire de covoiturage de 4 places sur leur parking 2.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de la plateforme http://www.passpasscovoiturage.fr/

Citoyenneté / Participer à la transition

participer

Plantons le décor

 

« Plantons le décor » est une opération de commandes groupées d’arbres, d’arbustes et de variétés fruitières et légumières d’origine locale, imaginé par Espaces naturels régionaux, en 1991.

 

L’objectif ?

Préserver la biodiversité régionale en utilisant des végétaux locaux (arbres et arbustes), des variétés fruitières de nos terroirs.

L’opération compte 30 territoires engagés, 10 producteurs régionaux partenaires et une offre d’essences locales, d’arbres fruitiers très complète !

Chaque année plus de 80 000 arbres et arbustes, 4000 fruitiers et des centaines de potagers ont vu le jour, soit l’équivalent de 80km de haies et 40 ha de vergers.

 

Comment ça marche ?

Chaque année, dès septembre, une brochure « Plantons le décor » est mise à disposition pour chaque territoire sur le site www.plantonsledecor.fr

On peut y retrouver tous les végétaux, arbustes, arbres fruitières et légumières d’origine locale, avec leurs caractéristiques, qu’il est possible de commander. On peut également y consulter les bons de commande et les évènements et animations en lien avec l’opération par la région Hauts-de-France.

Les commandes se font d’octobre à Mars, directement sur le site, via la brochure papier ou auprès de la CCPC.

Pour plus d’information sur les commandes, consultez le site www.plantonsledecor.fr

 

Rénovation énergétique

Voici aujourd’hui les principales aides dont vous pouvez bénéficier :

  • MaPrimRenov (remplaçante du CITE : Crédit d’Impôt à la Transition Ecologique)
  • CEE : Certificats d’Economie d’Energie
  • TVA 5,5%
  • Eco PTZ : Eco Prêt à Taux 0% pour les travaux

Parfois d’autres (caisse de retraite, action logement …)

Attention :

Avant de pouvoir bénéficier de ces aides, sachez qu’elles nécessitent le respect de certains critères dont voici quelques exemples : être propriétaire occupant (ou depuis peu propriétaire bailleur sous conditions), passer par des entreprises dites RGE, ne pas s’engager (signature devis) avant d’avoir fait la demande (MaPrimRenov, CEE, Eco PTZ si souhaité), etc.

Logement de plus de 15 ans pour MaPrimRenov/ANAH, plus de 2 ans pour les CEE.

Vous trouverez les sites principaux et les informations pouvant vous être utiles :

  • Site du réseau FAIRE :

Simul’aides (outils de simulation d’aide) :  https://www.faire.gouv.fr/aides-de-financement/simulaides

(Site du réseau FAIRE à titre indicatif, vous pourrez y trouver aussi l’outils pour les entreprises RGE)

 

  • Site gouvernemental de MaPrimRenov, pour tout enregistrement de demande de subvention :

MaPrimRenov : https://www.maprimerenov.gouv.fr

(Aides en vidéo pour l’enregistrement : https://www.pevelecarembault.fr/espace-info-energie/prime-renov-tuto/)

Important pour l’enregistrement, le suivi et le règlement de vos demandes d’aides.

 

POUR VOUS ACCOMPAGNER :

Des dispositifs d’accompagnement régionaux sont possibles depuis cette rentrée, vous pourrez être accompagné sur des sujets comme :

- la réalisation d’un audit énergétique complet (PEL : Passeport Energétique du Logement) de maisons (comprendre votre logement, son fonctionnement, proposer des scénarios successifs d’amélioration avec détermination du gain potentiel et étude financière (aides, retour sur investissement …)

- la réalisation de projets plus globaux (réalisation de plusieurs postes de travaux : Isolation, Menuiserie, Chauffage, Ventilation, Thermique).

- autre dispositif d’accompagnement TECHNIQUE ou TECHNIQUE & FINANCIER au travers d’un contrat d’abonnement à un service public géré par la Régie régionale du SPEE : Le Pass Renovation Hauts de France (sorte d’assistance à maitrise d’ouvrage).

Evénements éco-responsables

événements

 

- Défi Zéro Déchet

 

Le défi « Famille zéro déchet », qu’est-ce que c’est ?

L’opération amène la réflexion sur notre manière de consommer, à promouvoir certains éco-gestes, mais elle touche aussi d’autres aspects de notre consommation comme l’hygiène, la santé ou encore l’entretien de notre maison.

C’est un défi collaboratif qui vise à réduire le poids des déchets ménagers (biodéchets, emballages, papier, verre et ordures ménagères) en les valorisant davantage et en trouvant des astuces pour en produire moins.

L’objectif ?  Que les familles réduisent de 10 % ou de 50 % leurs déchets, selon leur choix familles, via l’accompagnement par des professionnels qui mettront en place de nouvelles pratiques adaptées à leur mode de vie. L’enjeu est de faire des pesées régulières mensuelles et de voir la réduction de leur production de déchets.

En 2020, c’est la Pévèle Carembault, en collaboration avec la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités (MRES) qui a lancé les pré-inscriptions au 23 Mars au 5 avril 2020, où 300 familles étaient recherchées, sur l’ensemble de la CCPC, pour participer au défi « Zéro Déchet ».
L’opération s’est déroulée du 1er novembre 2020 au 31 mai 2021, 42 ateliers ont été organisés grâce à 4 associations et aux guides composteurs locaux, 35 communes représentées, 300 familles Zéro Déchet soit 1108 participants à l’aventure. Leur objectif était de réduire d’au moins 25 % le poids des déchets collectés par famille.

 

 

 

2014 Copyright Ville de Templeuve-en-Pévèle / Site créé par MaKomamoa / Politique de confidentialité